Rappelons également qu’en cas d’événement pouvant occasionner une dispersion de produits radioactifs dans l’environnement, le principe de défense en profondeur mis en œuvre dans chacun des 58 réacteurs français d’EDF a imposé l’installation de trois barrières étanches : la paroi des tubes (« crayons ») qui contiennent les pastilles d’uranium enrichi dans chaque assemblage combustible ; l’enveloppe en acier inoxydable du circuit primaire qui permet de refroidir les crayons combustibles ; et l’enceinte de confinement en béton qui abrite le circuit primaire. Ainsi, quand le réacteur est en fonctionnement, ces trois barrières étanches confinent les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et protègent contre les risques de fuites ou de dispersions.
Il est donc primordial que chaque élément de ces 3 barrières étanches doivent posséder au minimum une surprotection garantissant leur bon fonctionnement ou à défaut permettant la sécurisation lors d'un éventuel dysfonctionnement ou tout autre évènement.
Dans un réacteur nucléaire, un des dispositifs conçus pour garantir la sûreté repose sur une série de barrières étanches successives. La première est la gaine du combustible, tube métallique étanche dans lequel sont insérées les pastilles d’uranium. L’enveloppe en acier du circuit de refroidissement primaire, qui comprend une cuve en acier de 25 cm d’épaisseur où est placé le combustible (le cœur du réacteur), constitue la deuxième barrière. Enfin, une enceinte de confinement en béton, simple ou double, étanche entoure l’ensemble.
Ici chaque barrière pouvant être surprotégée d'une gaine enveloppante type CRYSTAL SLEEVE, afin d'assurer le confinement d'une éventuelle fuite de particules ou tout autre élément radioactif. Le X lignes de défenses succesives du nucléaire.